This narrow alleyway is a delightful surprise: it conceals a work that pays tribute to historical figures from Laon. It is 50 meters long and no more than 2 meters wide. All the walls are painted to a height of 2 meters, and sometimes more.
On these walls, there are several trompe-l'oeil scenes depicting events or figures that have marked the history of the city, as well as scenes from everyday life in the Middle Ages and a gallery of portraits of other notable figures from the city, mostly in the form of framed paintings. The entire history of Laon is told over a hundred meters!
At one end of the alley, there is a painting that contrasts somewhat with the rest of the alley. Here, there is no trompe-l'oeil, but a composition on a yellow background featuring Suzanne Noël (left), Louise Macault, whose face is repeated four times, and Jean-Paul Sartre, who taught for a year at the teacher training college in Laon.
The horseman in the middle of the alley is a self-portrait of the artist (see last picture).

Overall, we find the same characters that C215 scattered throughout the city, but here they are displayed in a smaller space. It's like a living history book! He began his work early in 2019. The work extends to Rue Châtelaine. Opposite the alley, two other trompe-l'oeil scenes have been created. These two trompe-l'oeils were created at least a year earlier, as a kind of pilot project before the alley was tackled, to see if people would like them...

Pierre Émilien Grenier was born in Dercy, a small village near the town of Laon, on August 17, 1950.
In kindergarten, his teacher noticed his passion for drawing and painting, encouraged him, and kept several of his watercolors. At the end of his primary education, he had the choice between the Beaux-Arts in Paris, the École des Métiers d'Arts in Saint Quentin, and the École d'Art et de Décoration du Gué in Tresmes near Meaux. He enrolled at the Gué art and decoration school in Tresmes, near Meaux, on his parents' advice. At the age of 15, he exhibited for the first time at the town hall in Laon, alongside other artists from Laon, where he sold his first painting. His career began with painters and decorators until the age of 20, when he chose to become a painter. In 1985, he took the Villa Medici competition in Rome, where he finished second. That same year, he was a resident at the Galerie Schemes, a highly renowned gallery in Lille.
After spending 15 years in Aix-en-Provence, he exhibited in Marseille, Aix-en-Provence, and Saint-Rémy-de-Provence and created numerous frescoes for wealthy private individuals, merchants, and artists.

Back in his homeland, he exhibited again at the Maison des Arts et Loisirs in Laon, a city that would become his inspiration. There, he created the fabulous backdrop of the Rue des Neufliers.

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Une jolie surprise est cette étroite ruelle : elle recèle une oeuvre qui rend hommage à des figures historiques laonnoises. Elle fait 50 mètres de long pour une largeur qui ne doit pas excéder les 2 mètres. Et tous les murs sont peints sur 2 mètres de hauteur, et parfois plus.
Sur ces murs on trouve plusieurs scènes en trompe-l’œil qui représentent des événements ou des personnages ayant marqués l’histoire de la cité, il y a aussi des scènes de la vie de tous les jours au Moyen-Age, et puis une galerie de portraits d’autres personnalités marquantes pour la cité, le plus souvent sous forme de tableaux encadrés.  C’est donc toute l’histoire de Laon qui nous est contée sur cent mètres de long.
A l’une des extrémités de la ruelle, on trouve un tableau qui tranche un peu avec le reste de la ruelle. Ici, pas de trompe-l’œil, mais une composition sur fond jaune où on retrouve Suzanne Noël (à gauche), Louise Macault dont le visage est répété quatre fois, et Jean-Paul Sartre qui a enseigné un an durant à l’école normale d’instituteurs de Laon.
Le cavalier qui se trouve au milieu de la ruelle est un autoportrait de lártist (voir dernière photo).

Globalement on retrouve les mêmes personnages que C215 a dispersé dans la cité, mais ici ils sont mis en scène dans un espace réduit. Un véritable livre d’histoire vivante. Ce travail titanesque est l’œuvre d’un artiste local, Pierre Grenier. Il a commencé son travail début 2019. L’œuvre déborde sur la rue Châtelaine. En face de la ruelle, on trouve en effet deux autres scènes en trompe-l’œil. Ces deux trompe-l’œil ont été réalisés au moins un an plus tôt, ils étaient une sorte d’essai avant d’attaquer la ruelle, histoire de voir si ça plaisait…

Pierre Émilien Grenier est né à Dercy, petit village près de la ville de LAON, le 17 août 1950.
A la maternelle, déjà son Institutrice, remarque sa passion pour le dessin et la peinture, elle l’encourage et gardera plusieurs de ses aquarelles. A la fin des ses études primaires, il a le choix entre Les Beaux-Arts de Paris, l’école des Métiers d’Arts de Sainnt Quentin et L’école d’Art et de décoration du Gué à Tresmes près de Meaux. Il intègrera près de Meaux, l’école d’Art et de décoration du Gué à Tresmes, selon l’avis de ses parents. A 15 ans il expose pour la première fois en la Mairie de LAON, avec les Artistes Laonnois, il y vend sa première toile.
Sa carrière commence chez des Artisans en peinture et décoration jusque l’âge de 20 ans où il choisit le statut d’Artiste de Peintre. En 1985 il passe, le concours de la Villa Médicis à ROME où il finira 2ième. Cette même année, il est pensionnaire à la Galerie Schemes, Galerie très réputée de Lille. Suite à une période de 15 années, passée à Aix-en-Provence, il exposera à Marseille, Aix-en-Provence, and Saint-Rémy-de-Provence et réalisera de nombreuses fresques chez de riches particuliers commerçants ou artistes.

De retour au pays il expose de nouveau à la Maison des Arts et Loisirs de Laon, cette ville sera son inspiration, il y a réalisé, le décor fabuleux de la ruelle des Neufliers.