La géométrie qui se déploie ici n'est pas décorative.

Elle puise son inspiration dans les savoirs anciens, dans les civilisations qui interprétaient le monde à travers les formes, proportion et rythmes invisibles, où le cercle, l'étoile et la symétrie étaient des langages utilisés pour exprimer l'ordre du cosmos.

Les ornements floraux évoquent la terre nourricière, une nature stylisée mais jamais statique, ce souffle végétal que l'on retrouve dans les architectures sacrées, les manuscrits enluminés et les murs peints des villes antiques.

J'ai intentionnellement laissé apparaître les zones d'usure.

Fragments apparemment arrachés au temps, de sorte que l'œuvre ne paraisse ni nouvelle ni figée, mais habité — comme s'il avait toujours été là, Un témoin silencieux d'un savoir oublié.

Ce mur de 100 mètres carrés évoque un sacré universel, du lien entre l'humanité, la nature et l'espace qu'elle traverse.

Au sein de la ville contemporaine, elle offre un ralentissement,un souffle,une invitation à regarder autrement.

Ce que nous voyons n'est pas simplement une peinture.

C'est une trace, une tentative de faire résonner, au cœur du présent, la beauté intemporelle des civilisations anciennes et leur façon de considérer le monde dans son ensemble.