Diplômé des arts appliqués, artiste émergent et graphiste, il a expérimenté différentes techniques artistiques à l’aube des années 2000 : peinture sur carton marouflé, dessin « froissé », collage urbain sur toile, de rue et technique mixte.

Il a évolué dés 2011 vers le numérique bien avant l’avènement des NFT afin de s’aventurer délibérément en terre inconnue, faisant sienne cette phrase de Joan Miro « il faut tuer la peinture pour y revenir d’une autre manière ».
Au cœur de ce nouveau médium, papier, pierre, peinture, sculpture, fer, transparences et éléments graphiques fusionnent, s’entremêlent et s’entrechoquent, forgeant un vocabulaire visuel singulier et hybride. Le « collage digital » permet en effet de mélanger différents genres artistiques et ainsi de tenter d’explorer de nouvelles interprétations du monde.

L’accélération effrénée de l’histoire et le périssable institutionnalisé réduit le passé à l’état de simple palimpseste. Quand l’économie capitaliste néo-libérale prend le pas sur l’humanité, l’individu est-il encore capable de s’adapter ? C’est la mesure de ce désordre que son travail décèle. C’est dans la portée de cette forme d’entropie qu’il se révèle..

L’artiste nous parle d’un monde où les stigmates d’hier télescopent le présent et le futur en devenir : Aux confins d’une cité lointaine, un personnage en jeans et à tête de sculpture, fume devant une nana-cyborg qui fait son jogging en rangers et lunettes-masque futuriste. Un punk noir, avec blaser satiné de golf, promène son chien-robot aux dents de requin et grille de protection sur un oeil, sous le regard d’un teenager étrange. Un cheval en papier erre sous un arbre à mots. Un bébé mutant, aux yeux-lunettes bizarroïdes et chapeau en papier sur la tête, s’agite devant un vieux-sage rose fluo qui médite. Loin d’ici, un cargo avance lentement sur une mer de peinture colorée, sous des nuages lourds déréglés par le changement climatique. Mi-pierre, mi-papiers déchirés, les visages et les corps semblent comme figés, vitrifiés et altérés, comme si le temps s’était arrêté alors que tout change à la vitesse de l’éclair.

Un imaginaire sombre et solaire, peuplé de créatures étranges et mystérieuses, qui retransmet l’urbanité de nos vies ultramodernes, sophistiquées et grotesques à la fois, où tout se mêle et se mélange, où se superposent plusieurs strates, avec des lambeaux encore visibles d’anciens mots, d’anciennes empreintes d’époques proches qui transpirent encore. Il nous parle d’un monde structuré mais fragile, entre traces d’hier et technologies de demain, un monde hybride et autodestructeur, ou la notion de croyance dans le progrès a disparu, il nous parle de sa vision du monde d’aujourd’hui et en devenir…

Created on December 2, 2025
3 Rue Véron, 75018 Paris, France
Navigate

Marker details

Press, media, blog linkhttps://www.instagram.com/jeancharles.romero?igsh=ODltZXFmYmt6OGNv
AccessPublic
KeywordsMontmartre
Camera usedXiaomi 14 Ultra
PhotographerTheyarenotvandals
Artwork typeCollage
Artist nationalityFrench
Artwork styleOutsider Pop
Surface typeOutdoor Wall
Artwork subjectSport, Rugby
BuildingWall
Marker typeartwork
CityParis
CountryFrance