Il y a peu, quand ma femme était enceinte, j'avais peint une toile sur ce que signifiait, pour moi, mettre un enfant au monde : un geste de résistance, un acte d'espoir. Aujourd’hui, notre fille est née, et avec elle commence un nouveau chapitre, celui de l’éducation et de la transmission.

Cette fresque, c’est un tome 2. On y voit une mère droite, digne, portant son enfant avec une force tranquille. Son t-shirt est orné de pastèques, ce symbole discret fait écho à ce qui se passe actuellement en Palestine, il marque un soutien au peuple Palestien et incarne les valeurs humanistes que nous voulons transmettre à nos enfants. Ces motifs commencent à apparaître doucement sur le t-shirt du bébé : un signe que les valeurs se transmettent, subtilement, profondément.
Plus bas, tout coule. Les corps, les fleurs, les couleurs. Ce ruissellement est une métaphore : ce que l’on inculque à nos enfants ruisselle ensuite dans la société. Éduquer c’est semer, c’est espérer un monde meilleur, goutte à goutte.

Sur l’autre face de la tour, la mère a la main sur le cœur. Elle est droite, engagée, résiliente. Elle porte son t-shirt sur le coup, juste en dessous du visage comme si elle venait de l'abaisser. Devant elle, une fleur immense, lumineuse, droite, sur laquelle viennent s’accrocher trois petites fleurs, comme les enfants suspendus sur la première composition. Je voulais ici représenter l'éducation par l’exemple : être un socle solide, un repère, une guide.
Car faire un enfant, c’est croire en l’avenir.
Et le plus grand engagement qu’on puisse prendre pour ce futur, c’est de leur transmettre des valeurs que nous croyons juste. Humanité. Justice. Résilience.