Plein de peps et de couleur, "Ropsodie" fait référence à l'artiste d'origine namurois Félicien Rops (1833-1898), à quelques pas de son musée. Jérôme Meynen et Antoine Detaille ont représenté l’artiste namurois exhibant la mort dessinée de manière chimérique et graphique, avec détachement et légèreté. Comme Rops était grand fan de botanique, la composition est agrémentée de vases et de plantes. Un squelette se transforme à son tour en plante en référence à l'œuvre "Les épaves". La demi-lune au centre de la composition rappelle l'endroit à Corbeil-Essonnes où l’artiste s'était installé. Les trois personnages sur la droite évoquent les femmes qui ont traversé la vie de Rops. L’une d'entre elles porte le bandeau sur les yeux en clin d’œil à "Pornocratès", son œuvre la plus emblématique.