Le projet est né d’une volonté de la ville de Nantes et d’habitants nantais de revaloriser des petites rues du micro-quartier du quai de la Fosse. Dans ce cadre, ils ont proposé la réalisation d’une fresque murale rue d’Ancin. Cette fresque est une création collaborative, réalisée en partenariat avec des élèves du pôle des Arts Graphiques de la Joliverie, le studio Katra et les habitants.

L'un des souhaits évoqués à travers cette œuvre était de continuer de faire connaitre ce traboule Nantais unique, idéalement placé sur le tracé de la ligne verte, mais aussi de faire se rencontrer le passé et le présent de la rue par une fresque narrative.

De nombreuses anecdotes se retrouvent dans cette fresques :

- Les maisons de Dentelle, symboles de la libération sexuelles post 68, portaient des noms : «demi-lune», « le verre galant», «la patte de chat», «l’aéroplane».

- Les hérons étaient présent en grand nombre autrefois. Il existait des marres remplis de grenouilles à proximité > il y’avait des chasseurs de hérons.

- «Les dents creuses» nom donné aux maisons bombardées.

- Chanson de Jean-françois de Nantes caractéristique de l’ambiance après guerre, un marin gabier (qui s’occupe des voiles) d’un bateau qui s’appelle «la Fringante» , et qui rentre à Nantes, se fait voler et fini avec une vérole.

- Les maisons penchées du quai de la Fosse.

- La rue porte le nom «d’Ancin» de l’ancien propriétaire d’un hôtel au 18e située dans la rue. Son orthographe a été écorché avec le temps (Danssain).

- 1943 : 900 morts en 15min et peut être même avec le concours d’un acteur américain, Clark Gable.

- Des femmes appelées balayeuses nettoyaient les rues, et font grève en 1979.

- Robert Orceau avocat et peintre a fait des dessins de ferronneries nantaises qui constitue un répertoire quasi complet des balcons, heurtoirs, enseignes, grilles, rampes d’accès de Nantes. Il peignait également les prostituées.