DE L'ÉGO À L'ÉGAL

L‘égo désigne la représentation et la conscience que l‘on a de soi-même. S‘il n‘est pas nécessairement négatif, il est parfois considéré comme une entrave à notre développement personnel - et à celui de nos sociétés par conséquent.
Et si, pour construire le monde de demain, nous mettions l‘accent sur nos rapports aux autres plutôt que sur l‘unique réussite individuelle ?
Pour illustrer cette idée, nous proposons une œuvre globale, mêlant lettrage et dessin. Sur le mur pignon de gauche, un personnage s‘élève en écrasant les autres. Afin que le message soit doux et ludique, nous utilisons des oiseaux plutôt que des personnages humains. Le côté symbolique permet également une plus forte identification. A l‘opposé sur le pignon de droite, figurent ces deux mêmes oiseaux, mais cette fois, sur un pied d‘égalité. L‘ambiance est de toute évidence plus agréable. Au milieu de la scène, comme un hommage à l‘art du graffiti, un immense lettrage occupe l‘espace. Les lettres s‘entremêlent entre des feuillages : DE L‘ÉGO A L‘ÉGAL. La syntaxe est suffisamment ouverte pour laisser libre interprétation et faire naître l‘échange autour d‘une notion complexe : qu‘est que l‘Égo ? Et d‘ailleurs, qu‘est-ce que l‘Égal ?

The ego refers to the representation and awareness that we have of ourselves. Although it is not necessarily negative, it is sometimes considered an obstacle to our personal development - and to that of our societies as a result.
What if, in order to build tomorrow's world, we focused on our relationships with others rather than on individual success alone?
To illustrate this idea, we propose a global work, mixing lettering and drawing. On the left gable wall, a character rises while crushing the others. To make the message soft and playful, we use birds rather than human characters. The symbolic side also allows a stronger identification. On the opposite side of the gable on the right, the same two birds appear, but this time on an equal footing. The atmosphere is obviously more pleasant. In the middle of the stage, as a tribute to the art of graffiti, a huge lettering occupies the space. The letters are intertwined between foliage: FROM EGO TO EQUAL. The syntax is open enough to leave free interpretation and to give birth to an exchange around a complex notion: what is the Ego? And for that matter, what is the Equal?